Du 14 au 18 février dernier se sont tenues les premières Journées de la persévérance scolaire dans l’ensemble des régions du Québec. Ces journées font partie d’un plan plus global de lutte contre le décrochage scolaire, problème plus important au Québec que dans la majorité des provinces canadiennes. Les facteurs de décrochage sont multiples et complexes mais le peu de valorisation de l’éducation au Québec pèse lourd dans cette problématique.
Le budget du gouvernement du Québec, soulève
beaucoup d’inquiétudes. Les mesures d’austérité
adoptées l’année dernière ont été vivement
rejetées par le milieu social québécois. La néces-
sité et l’utilité de ces choix ont été remises en
question, puisque les investissements publics sont
en général beaucoup plus efficaces pour relancer
l’économie que de sévères restrictions. Certaines
de ces mesures d’austérité affectent directement
le milieu de l’éducation – la hausse des droits
de scolarité, surtout. Ce qui nous mène à des
questions essentielles : quel financement public
voulons-nous pour notre système d’éducation ?
Que sommes-nous en mesure de demander en
cette période d’austérité budgétaire ?
« Monsieur Charest, d’autres voies sont possibles, il n’en tient qu’à vous, c’est une question de choix ! »
Montréal, samedi 12 mars 2011 – Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont répondu à l’appel à manifester de l’Alliance sociale et de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics. Elles ont exigé du gouvernement Charest un changement de cap radical en matière budgétaire.
Dans le cadre des Journées sur la persévérance scolaire, le comité Éducation du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM), a invité deux jeunes ambassadeurs du savoir (JAS), soit Louis-Joseph Benoit et Catherine Jasmin, à témoigner de leur expérience lors de l’assemblée générale du Conseil central de février dernier. Voici un extrait de cet émouvant témoignage, tel que vous pouvez le retrouver sur le blogue de Catherine Jasmin. [2]
Invité au Conseil fédéral de décembre, Robert Laplante, qui dirige l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), a livré aux délégués sa vision de la situation économique au Québec. Le contenu de la conférence n’étant pas disponible, nous profitons de cet article de février pour en faire le résumé, quitte à nous éloigner – le temps d’une chronique – de questions directement reliées à l’éducation !
Les sujets de mécontentement envers le premier ministre Jean Charest s’accumulent. Après les gaz de schiste, le financement
des partis politiques, les scandales dans la construction
et les municipalités, voici que M. Charest blâme les parents
dans le problème du décrochage scolaire. Je ne suis pas parent mais cette sortie du premier ministre m’a fait bondir.
Un article du New York Times publié récemment rapportait que certains États américains souhaitaient assainir leurs finances publiques en gelant les salaires des travailleurs du secteur public et en limitant le pouvoir des syndicats. Par exemple, le gouverneur de l’État de New York souhaiterait geler les salaires des employés de l’État, ce qui permettrait des économies de 200 à 400 millions de dollars. D’autres réformes plus radicales pourraient aller de l’avant comme en Ohio, où le gouverneur voudrait interdire le recours aux grèves par les professeurs des écoles publiques.
Le 24 janvier prochain, le lock-out du Journal de Montréal aura deux ans. Pour souligner ce triste anniversaire, le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM–CSN) vous convie à un concert de solidarité. Depuis deux ans, Quebecor refuse toute ouverture à la table de négociation et maintient les 253 vrais artisans du journal sur le trottoir. La compagnie utilise toutes les manigances possibles pour faire perdurer le conflit.
Le débat sur les droits de scolarité, récurrent dans la société québécoise, connaîtra sous peu un autre épisode, à l’occasion d’un forum sur les universités organisé par la ministre Beauchamp. Rappelons que le gouvernement Charest a amorcé, en 2008, un dégel progressif des droits de scolarité et que si l’on se fie au budget présenté en mars dernier par le ministre Bachand, il faut envisager bien pire, soit une hausse majeure des droits et une différentiation possible de ceux-ci selon les programmes d’études.
Site réalisé avec SPIP 3.2.0 + AHUNTSIC
Visiteurs connectés : 1