Au cours d’un vote référendaire qui s’est déroulé au début du mois de juin 2009, c’est dans une proportion de 97% que les enseignantes et les enseignants du cégep Vanier ont choisi de se joindre à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).
Petit rappel - Suite aux journées de grève de notre dernière ronde de négociation (5.5 jours au total en 2004-2005 et en 2005-2006), notre employeur nous a coupé notre salaire. Normal. Par contre, en modifiant le calendrier scolaire pour nous faire reprendre ces journées de grève, le Collège ne nous a pas rémunéré pour ce travail supplémentaire. Le SPECA a donc logé un grief pour ce qu’il considérait être une double pénalité : salaire coupé et travail repris. Un tribunal formé de l’un des arbitres prévu à la convention collective pour trancher ce genre de litige (Pierre A. Fortin), assisté de deux assesseurs (l’assesseur syndical étant Louis-Philippe Lépine) nous a donné raison. Le Collège en a alors appelé de cette décision et déposé une requête en révision judiciaire à la Cour supérieure.
Voir aussi :
Les membres du Dawson Teachers’ Union ont choisi par vote référendaire dans une proportion des deux tiers de quitter la Fédération autonome du collégial (FAC) et de s’affilier à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).
La FNEEQ nous a annoncé qu’elle a procédé à la signature de la convention collective vendredi après-midi le 8 avril 2011. Cette nouvelle convention inclut certaines mesures transitoires pour le passage des anciennes aux nouvelles règles pour :
Le dernier numéro de l’INFO-NÉGO faisait état des principaux points que le processus de « clause à clause » n’avait pas encore permis de régler. Depuis, il y a eu peu de rencontres ; le travail n’a donc presque pas progressé. Clairement, le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) campe sur ses positions et semble miser sur « l’effet du temps » pour nous convaincre de renoncer à des éléments importants de l’entente de principe.
[Info-Négo - Numéro 16 - Le 9 février 2011] — Après quelques mois d’échanges et de rédaction, le travail de « clause à clause », qui consiste à convenir avec la partie patronale de l’intégration des divers éléments de l’entente de principe dans le texte de la convention, tire à sa fin. Ce travail d’écriture a progressé lentement, mais sans interruptions majeures ; malgré tout, certains retards auraient pu être évités et force est de constater que des points majeurs restent encore à régler.
C’est dans la jovialité la plus sereine que l’illustrissime Premier vice-président de la Confédération des syndicats nationaux, Louis Roy, a ouvert le dernier regroupement cégeps des 19 et 20 août derniers. Le ton était lancé ! L’entente de principes signée par les membres du Front commun était, hors de tout doute, exemplaire. La mobilisation du Front commun historique et les quatre fédérations du secteur public CSN avaient réussi un tour de force impensable face au gouvernement Charest. Le lendemain de l’entente de principes de la St-Jean, le tout se retrouve à la une de tous les journaux, les tribunes radiophoniques ne fournissent pas : « Cette entente est historique ! ».
Le 15 juin dernier, les délégués du regroupement cégep de la FNEEQ ont adopté une recommandation proposant aux assemblées syndicales des syndicats affiliés d’adopter l’entente de principe intervenue entre le comité de négociation de la FNEEQ et le CPNC (Comité patronal de négociation des collèges) sur les aspects sectoriels de la négociation, sous réserve d’une entente à la table centrale sur les salaires, la retraite et les droits parentaux.
Les délégués du SPECA, à l’instar des délégués d’une dizaine d’autres syndicats de la FNEEQ, jugeant cette entente insuffisante, se sont prononcés contre cette entente et ont enregistré leur dissidence.
Québec, le 7 juin 2010. – Un récent sondage mené par la firme CROP pour le Front commun SISP–CSN–FTQ révèle que 96 % des Québécoises et des Québécois veulent que le gouvernement assure le financement nécessaire au maintien de nos services publics. Pas moins de 82 % des répondants estiment, par ailleurs, qu’il est raisonnable que le Front commun revendique un rattrapage salarial des employés de l’État par rapport à l’ensemble des autres salariés.
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